On pensait que l’utilisation de mots afin de construire des phrases était une caractéristique unique à l’humain. C’était même, dans notre esprit, une des rares choses qui nous différenciait des animaux, avec la philosophie et le sudoku. Mais voilà que cette semaine, surprise, des scientifiques nous ont révélé l’impensable: certains lofteurs ont aussi des habiletés rudimentaires en syntaxe!
Ha, bien sûr, ce n’est que facétie: la science n’a pas encore réussi à prouver la chose. Mais une révélation presque aussi étonnante est venue jeudi ébranler notre conception de la supposée supériorité humaine: selon des chercheurs de l’université de St-Andrew’s, en Écosse, une certaine espèce de singes africains utilise deux sons distincts («pyows» et «hacks», apparemment) dans la construction de phrases.
«À notre connaissance, se félicitait l’un des chercheurs, il s’agit du tout premier indice nous permettant de penser qu’une espèce non humaine est en mesure d’utiliser un système de communication syntaxique». Voilà qui est bien excitant. Pour notre rapport au monde animal, bien sûr. Mais aussi pour tout ce que cela laisse envisager comme nouveau bassin de participants aux débats de TQS.
Paru dans le cadre de la chronique Actuelités, La Presse, samedi 20 mai 2006
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9 896
Il y a souvent quelque chose de presque mystique, dans le fait d'être tombé sur un livre précis à un moment précis de notre vie.
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