Nicolas Langelier | Blogue, archives, etc.

Spiritualité et procrastination, mais pas en même temps

Deux de mes participations à la radio de Radio-Canada, au cours du dernier mois:

 

La spiritualité au 21e siècle

Du côté de chez Catherine, Première chaîne de Radio-Canada, 24 décembre 2010

En compagnie de Solange Lefebvre, professeure à l'Université de Montréal et auteure de l'essai Cultures et spiritualité des jeunes, paru en 2009 aux Éditions Fides. 

 

La procrastination

Christiane Charette, Première chaîne de Radio-Canada, 5 janvier 2011

En compagnie d'Eaubelle Daoust-Cloutier, étudiante.

Le désir hypermoderne

J'étais hier soir invité à l'émission C'est fou le désir, à la Première chaîne de Radio-Canada, pour parler de l'état du désir à notre époque, tel que présenté dans Réussir son hypermodernité et sauver le reste de sa vie en 25 étapes faciles (à paraître le 14 septembre). Ça s'écoute ici, à 4:00 de la deuxième partie.

Dix mille choses qui sont vraies, le retour

Ma chronique Dix mille choses qui sont vraies était publiée de façon hebdomadaire dans La Presse depuis 2005 (et avant cela dans P45). Mais l'an dernier, elle est tombée dans les coupures, peut-être victime de la Mort des journaux.

J'en étais bien déçu—j'aimais beaucoup écrire cette petite chronique sans prétention. Et puis j'avais bien l'intention de publier un jour une suite au tome 1 des chroniques mises en recueil.

C'est donc avec un grand plaisir que je peux finalement annoncer le retour de DMCQSV—mais à la radio, cette fois. 

La chronique est en effet au programme de La tête ailleurs, la nouvelle émission de la Première chaîne de Radio-Canada qui occupera le créneau laissé vacant par Gregory Charles. Animée par Jacques Bertrand et réalisée par François Blain, qui était lui aussi de l'aventure de Macadam tribus, La tête ailleurs se veut un magazine à la fois ludique et encyclopédique. Le concept est prometteur: du recul, des sujets différents, aucun artiste en tournée promo, possiblement pas de poule qui joue au poker.

L'idée, pour DMCQSV, est que j'écrirai mes choses vraies comme à l'habitude, mais qu'en ondes je viendrai plutôt en parler de vive voix. Le texte comme tel sera disponible sur le site de l'émission—et ici, probablement. Autre nouveauté: je vais inviter les auditeurs à m'envoyer leurs propres choses vraies, et je les développerai de temps à autres.

Ça commence samedi, donc. De 16h à 19h pour l'émission, 16h35 exactement pour DMCQSV. Ça s'écoute à la Première chaîne et là.

Chronique magazines chez Christiane Charette

Nouvelle chronique magazines chez Christiane Charette, ce matin. Au menu: Maisonneuve, Scientic American Mind, Fast Company, Newsweek, Ovni et The New Yorker.

Ça s'écoute ici.

De la nécessité du chialage

Samedi, dans le Guardian, Oliver Burkeman consacrait sa chronique hebdomadaire à A Complaint-Free World, un mouvement lancé par un pasteur américain et dont l'idée générale est de cesser de se plaindre, dans la vie. Ça semble un peu gnangnan sur les bords, mais bon, il y a des choses intéressantes là-dedans, et j'ai même vaguement envisagé la possibilité d'essayer leur défi 21-jours-sans-chialer. Peut-être que je pourrais y arriver?

Puis tout à l'heure, j'ouvre la radio. À quoi Maisonneuve consacre-t-il sa tribune téléphonique? À quel sujet cette émission qui aspire à couvrir «les événements les plus chauds de l’actualité québécoise, nationale et internationale, les questions qui mobilisent l’attention et les enjeux de société qui se multiplient dans un monde en pleine transformation» juge-t-elle nécessaire de s'attarder, aujourd'hui? Rencontre de Bali? Corruption de la classe politique? Réforme de la loi fédérale sur le droit d'auteur? Pourparlers israëlo-palestiniens? Stérilité intellectuelle et morale du Parti libéral du Canada? Non: la fête de Noël. Avec des questions fondamentales comme «Combien ça coûte, un beau gros sapin?» et «Est-ce qu'il est trop tôt pour envoyer nos cartes de Noël?».

Misère. Je dirais même: calice...

Je pense que je ne suis pas prêt pour un monde sans chialage.

26e radiothon de CIBL

Les médias communautaires jouent un rôle essentiel, dans une société. Plus que jamais, même, à une époque où les médias grand public semblent de plus en plus délaisser les enjeux importants au profit de la panique morale du jour (vote voilé, réforme scolaire, jeunes chauffards tueurs d'enfants et hockeyeurs non francophones, pour ne nommer que quelques exemples désespérants du moment).

À Montréal, CIBL tient ce rôle fondamental depuis plus de 25 ans. Mais pour cela, il faut de l'argent, évidemment. Surtout que la station caresse le rêve de quitter ses vétustes locaux du boulevard Pie-IX. Et comme c'est aujourd'hui que s'amorce leur radiothon annuel, pourquoi ne pas en profiter pour leur envoyer un petit 20$? Voyez ça comme votre contribution à la lutte contre la cédrikaïfication des médias québécois...

Je participe aujourd'hui à une table-ronde dans une édition radiothon du 4 à 6, en compagnie de Catherine Perrin de Radio-Canada et Sylvain Cormier du Devoir. Le sujet: le travail des journalistes culturels, et l’importance de la diversité des voix médiatiques. C'est à 16h, au 101,5 fm.

Plectrum: la fin

Une de nos meilleures émissions de radio prend fin aujourd'hui, alors qu'André Péloquin tirera la plogue de Plectrum après l'édition d'aujourd'hui. C'est de 16h à 18h, à CISM, et après coup l'émission sera téléchargeable, comme d'habitude, sur le site de la station.

Ajout: je viens de voir que Catherine Bélanger a écrit là-dessus un billet beaucoup plus détaillé et intéressant que le mien.

CIBL

CIBL tient en fin de semaine son radiothon annuel. Comme l'explique Marie-Noëlle Legault dans l'édition d'aujourd'hui de P45, l'ambitieux objectif cette année est de ramasser 100 000$.

Pour ma part, j'offrirai ce matin ma dérisoire contribution en participant à une édition spéciale radiothon de La presse dans tous ses états, en compagnie de Jean Dion, du Devoir, et Mathieu Turbide, du Journal de Montréal. Le thème de la discussion: les tabous dans les médias québécois. C'est de 10h à 11h, au 101,5 FM.

Christiane Charette remplace Marie-France Bazzo

Source: Radio-Canada.ca - Zone Radio.

À compter du lundi 4 septembre, Christiane Charette prend la barre de l’émission socioculturelle du matin, de 9 h à 11 h 30. Bruno Guglielminetti assure la réalisation.  «J’ai l’impression de revenir à la maison. En même temps, j’ai l’impression de ne plus savoir comment faire de la radio! », déclare l’animatrice qui a occupé ce même créneau horaire, de 1991 à 1994.   Christiane Charette a rendu hommage à Marie-France Bazzo qui quitte Indicatif présent après 11 ans. « La barre est très haute. J’aurais préféré qu’elle le soit moins. » L’animatrice était en sabbatique depuis deux ans. Elle a eu d’autres propositions, mais rien qui éveille sa passion. Quand Louise Carrière, la directrice générale de la Première Chaîne, l’a appelée, elle n’a pas réfléchi avant d’accepter. « Je ne peux pas justifier mon choix. C’est impulsif.» 

Une émission à bâtir 
Pour l’instant, Christiane Charrette a carte blanche. Il y a une équipe et un concept à bâtir. L’émission prendra forme au cours des premiers mois, à la manière d’un work in progress. Chose certaine, il y aura un nouveau nom et elle sera à l’image de la personnalité de l’animatrice. Christiane Charrette est fascinée par les nouvelles technologies. La plateforme web sera mise à contribution. Rendez-vous le lundi 4 septembre à 9 h.

Déception

La Meute générale était de loin la meilleure émission humoristique de CISM. Il m'est même arrivé, certains matins d'été, de mettre mon réveil un peu plus tôt pour pouvoir les écouter. Je suis donc très déçu d'apprendre que l'émission ne revient pas à l'antenne, cet été. Ailleurs sur ce site, une membre de la Meute, Véronique Bergeron, a laissé un commentaire pour expliquer la situation et exprimer sa frustration. Je le colle ici.

«La direction actuelle de CISM a pris une direction inquiétante. Inexpérimentée et sans réelle vision, ils sont en train de bousiller 15 ans de travail exceptionnel. L'arrivée l'an dernier d'un nouveau directeur de la programmation, aux ambitions plutôt éloignées du mandat "dans' marge" du 89,3, et l'autorité naturelle qu'il semble avoir pris sur le reste de l'équipe de direction ne laisse présager rien de bien réjouissant, et beaucoup de Camille sur les ondes...

J'y avais une émission, pas mal du tout sans jouer la fausse modestie, La meute générale. Mes collègues et moi avons été contraints de quitter les ondes suite à l'arrivée de cette nouvelle équipe, sans préavis. Ben plate, vraiment ben plate. J'écoute maintenant mon iPod. La marge? Bof...»