Hier matin, j'étais chez Christiane Charette pour discuter de la décennie qui s'achève. Mes co-analystes étaient Marie-Louise Arsenault, Patrick Beauduin et André Champagne.
On nous avait demandé de trouver un nom à notre époque, à la manière des «années folles» ou des «swinging sixties». Je n'aime pas trop ce genre d'exercice parce que nécessairement réducteur—j'avais même évité la question lorsque j'avais été invité à Indicatif présent pour y répondre, il y a cinq ans (j'avais plutôt énuméré ce que je considérais comme les trois tendances dominantes de notre époque: le culte de la jeunesse éternelle, la révolution numérique et le nouvel engagement citoyen).
Mais bon, cette fois j'ai accepté de jouer le jeu. Ma réponse: la Grande transition. Parce que mon impression est que, plus tard, cette première décennie du XXIe siècle risque d'être perçue comme cela: une époque de bouleversements majeurs entre «l'ancien monde» d'avant la révolution numérique et la prise de conscience de l'urgence environnementale et le monde radicalement différent qui nous attend, dans la prochaine décennie.
La discussion s'écoute ici.
La page de Quelque part au début du XXIe siècle sur le site de La Pastèque.
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Il y a souvent quelque chose de presque mystique, dans le fait d'être tombé sur un livre précis à un moment précis de notre vie.
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