Il persiste une grande hypocrisie collective, par rapport à l'environnement. Tout le monde se dit très préoccupé par l'environnement, mais les gestes concrets révèlent souvent une réalité différente. C'est le cas avec l'automobile: on se scandalise du nombre d'automobiles en circulation, mais on prend quand même sa voiture pour aller au centre-ville, par exemple, ou on refait complètement la rue St-Denis en laissant le même espace disproportionné aux voitures, ou alors on peste contre les vélos.
Autre exemple, aujourd'hui: je verrouille mon vélo devant la Maison de Radio-Canada. Quand je reviens, je le trouve affublé d'un deuxième cadenas, celui-là frappé du logo de RC. Je n'avais pas le droit de laisser mon vélo là, apparemment. Plus d'une demi-heure après mon appel à la sécurité, un gardien arrive finalement. Je suis, bien sûr, en maudit.
Moi: C'est quoi ce *** de niaisage-là, de barrer les bicycles?
Gardien: C'est logique.
Moi: Quoi?! En quoi c'est logique? Y a absolument rien de logique là-dedans!
Gardien: Y a un stationnement à Papineau, un autre à Wolfe, c'est logique que t'as pas le droit de te barrer là.
Moi: ...
Bon, les gardiens de sécurité ne sont généralement pas reconnus pour la qualité de leur jugement. Mais quand même, ça en dit long. Au Québec, le vélo est encore quelque chose qu'on peut parfois tolèrer, mais il ne faut vraiment pas qu'il dérange.
On est encore très loin de ça, mettons.
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9 896
Il y a souvent quelque chose de presque mystique, dans le fait d'être tombé sur un livre précis à un moment précis de notre vie.
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