C'est la fin... Dernière chronique à Indicatif présent, après trois ans à l'émission.
J'en profite pour passer en rafale dix tendances que je ne pourrai pas analyser: l’artisanat engagé, écrire à la main, le «conservatisme South Park», le tutorat, les Grups, le freak folk, les bars à chocolat, les dominos, rédiger sa propre notice nécrologique et démissioner plutôt que se contenter de deux semaines de vacances.
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À Indicatif présent cette semaine: la recherche de la tranquilité. Dans notre monde moderne, la paix et le silence ressemblent de plus en plus à un luxe. De quelles manières se manifeste notre désir grandissant d'avoir un peu plus de tranquilité dans notre vie?
Aussi: les romans baladodiffusés, les chaînes de télé spécialisées pour bébés et les cartes d’affaires pour mamans.
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> Indicatif présent
Ma chronique à Indicatif présent cette semaine: la croissance exponentielle du marché du prêt à manger (convenience food), tous ces produits alimentaires qui nous permettent de manger sur le pouce. Les Américains, par exemple, consomment déjà la moitié de leurs repas on the go, et la tendance s'accélère. L'aspect pratique remplace peu à peu le goût comme principal facteur pour choisir sa nourriture. Situation paradoxale dans un contexte où les gens sont de plus en plus préoccupés par la qualité de ce qu'ils mangent...
Aussi: la lutte au bruit, les consultants en charité et les spas dentaires.
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> Indicatif présent
Ma chronique à Indicatif présent cette semaine: de plus en plus, des entités territoriales (pays, régions, villes, etc.) font appel à des spécialistes du branding de lieux, qui tentent de leur donner une identité distinctive qui leur permettra éventuellement d'attirer plus de touristes, d'entreprises et de travailleurs. C'est ce qu'on appelle en anglais le place branding, et c'est de plus en plus populaire.
Aussi: le mouvement anticontraception, la randonnée pédestre pieds nus et les livreurs de Botox.
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> Indicatif présent
Ma chronique à Indicatif présent cette semaine: notre soif insatiable d'information, en tant que consommateurs, sur les produits et services qui nous sont offerts, les prix, les magasins qui les offrent. On veut trouver le meilleur, le moins cher, le plus unique, etc. Avec des conséquences importantes sur nos habitudes et les pratiques des entreprises. Tout ça est bien sûr alimenté par Internet. Et on n'a encore rien vu.
Aussi: les voiturettes de golf, les pédicures pour hommes et économiser pour son divorce.
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> Indicatif présent
Cette semaine à Indicatif présent, un retour sur le phénomène des foules éclair (flash mobs), avec comme prétexte la bataille d'oreillers de vendredi passé et l'essai de Bill Wasik dans le magazine Harper's du mois dernier, dans lequel il révèlait qu'il avait inventé les foules éclair en tant qu'espèce de piège à hipsters. Il en a attrapé plusieurs.
Aussi: la bière vitaminée, les bijoux éthiques et les lignes aériennes-boutiques.
> Écouter la chronique (13:41)
> Indicatif présent
Arrivée du printemps = grave sujet à Indicatif présent cette semaine: le retour de la barbe. Oui madame. Vous ne pourrez pas dire que je ne vais pas au fond des choses pour vous. Et puis complément d'information (ça sert à ça Internet, non? Et puis c'est le genre d'info percutante qui va peut-être me permettre d'attirer assez de traffic pour rattraper l'inquiétant personnage à l'orthographe aléatoire qui trône au sommet de Top Blogues, pour des raisons que je suis sincèrement curieux de connaître): «l'ami barbu qui est allé en Europe avec un autre ami barbu qui est musicien» dont je parle, c'est Etienne Côté-Paluck et Ghislain Poirier, deux icônes du style vers qui nous avons tous les yeux tournés. Ghislain, qui écoutait ma chronique, s'est immédiatement reconnu, ce qui en dit long sur mon prodigieux talent d'évocation. Oui, whatever.
Aussi: les maisons préfabriquées, les frais supplémentaires en avion et les visites parentales virtuelles.
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> Indicatif présent
Ma chronique à Indicatif présent cette semaine a porté sur l'engouement populaire pour la généalogie génétique, qui permet de retracer avec plus ou moins de précision un héritage génétique qui peut remonter jusqu'au paléolithique.
Aussi: le digging, les visites guidées «mode de vie» et la fin des produits légers.
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Le sujet de ma chronique à Indicatif présent cette semaine: le culte de l'adolescence perpétuelle. Plus que jamais, la culture occidentale – et donc, inévitablement, celle de la planète entière – se nourrit à l’auge de la jeunesse. En musique, en mode, en télévision, en consommation, en tout, la culture jeune s’est imposée comme la force dominante de notre époque. L’adolescence n’est plus une période de transition entre l’enfance et l’âge adulte, mais bien un état d’esprit permanent, de 8 à 68 ans. Le très compréhensible désir de ne pas avoir l’air vieux a été remplacé par celui d’entretenir volontairement une certaine forme d’immaturité.
> Écouter la chronique (11:26)
> Indicatif présent
À Indicatif présent cette semaine, j'analyse le phénomène des freegans, des gens dont l'objectif est de se nourrir des aliments jetés par les commerces, afin de réduire le gaspillage et de boycotter l'économie conventionnelle.
Aussi: le contrôle individuel des gaz à effet de serre, les gyms pour enfants et les courtiers en relation d'aide.
> Écouter la chronique (11:55)
> Indicatif présent
Journaliste, commentateur culturel, conseiller littéraire, créateur de projets, éditeur, administrateur, ailier gauche, Montréalais.
Les commentaires récents
9 896
Il y a souvent quelque chose de presque mystique, dans le fait d'être tombé sur un livre précis à un moment précis de notre vie.
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