Plus une semaine ne semble passer, depuis quelques mois, sans qu’une «nouvelle» soulignant le comportement pour le moins erratique de l’acteur et scientologue Tom Cruise ne fasse la manchette. Aussi bien dire les choses comme elles sont: Cruise est complètement, irrémédiablement fou. Mais ses commentaires récents sur son désir de manger le placenta de sa fille (et peut-être aussi le cordon ombilical, s’il lui restait un petit creux) l’ont placé dans une toute nouvelle catégorie médiatique: célèbre, fou et cannibale. Suite à quoi tout le monde (bon, sans doute pas tout le monde, mais Actuelités, du moins) s’est précipité sur Internet, question de voir ce que c’était, cette histoire de manger des placentas (relativement commun, apparemment, mais surtout chez les animaux). Et, surtout, ce que ça pouvait bien goûter (le bœuf).
Et à peine quelques heures plus tard, les médias de la planète étaient remplis de commentaires sur la chose. Et, plus intéressant d’un point de vue culinaire, de recettes. Le magazine Vice, par exemple, a vanté les mérites du tacos et du shish kebab. Le Guardian a proposé une recette de placenta à la vénitienne. Le New Zealand Herald a parlé de sauté, de sauce à spaghetti et, plus intrigant encore, de smoothie. Ricardo, quant à lui, nous a présenté sa fameuse recette de tartare de placenta sur lit d’artichaut.
Ben non, ce n’est pas vrai pour Ricardo. Mais il y a des semaines comme ça où ce genre de choses ne pourrait plus vraiment nous surprendre.
Paru dans le cadre de la chronique Actuelités, La Presse, samedi 22 avril 2006
Les commentaires récents
9 896
Il y a souvent quelque chose de presque mystique, dans le fait d'être tombé sur un livre précis à un moment précis de notre vie.
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