Paru dans le cadre de la chronique Actuelités, La Presse, vendredi 23 juin 2006
Paru dans le cadre de la chronique Actuelités, La Presse, vendredi 23 juin 2006
Camp de vacances ou motel abitibien?
1. Atmosphère
2. Colibri
3. Domaine Fraser
4. Domaine Héva
5. Garagona
6. Géronimo
7. La Grande aventure
8. Le Bivouac
9. Le Manoir
10. Matagami
11. Minogami
12. Nouvelle Frontière
Camps de vacances: 3, 5, 6, 7, 11
Motels abitibiens: 1, 2, 4, 8, 10, 12
Les deux: 9
Paru dans le cadre de la chronique Actuelités, La Presse, vendredi 23 juin 2006
Haïku estival
à odeur d’herbe fraîche et
de bus 80
Paru dans le cadre de la chronique Actuelités, La Presse, vendredi 23 juin 2006
Dans son édition de juillet, le magazine américain Harper’s nous apprend que, selon une nouvelle étude, la meilleure façon de mesurer le bonheur des gens est de… hmm, leur demander s’ils sont heureux (fallait y penser, vraiment). Alors Actuelités vous pose la question, lecteur: êtes-vous heureux?
Poursuivons notre démarche scientifique, en ajoutant toutefois un élément nouveau: selon une autre étude, au néolithique, les habitants des îles britanniques avaient une chance sur quatorze de mourir le crâne défoncé. Alors, lecteur, n’êtes-vous pas encore un tout petit peu plus heureux, à l’idée que le monde moderne, malgré ses désagréments évidents (stress, pollution, festival Juste pour rire), n’en réduise pas moins de manière significative le risque de connaître une fin horrible, la tête écrapoutie par un objet contondant?
Très bien, autre élément: la Presse Canadienne rapportait cette semaine l’histoire d’une résidante de West Vancouver qui eut l’étrange surprise, en entrant dans sa cuisine, d’y trouver un ours en train de déguster joyeusement du gruau. Oui, pareil comme dans Boucle d’or. Apparemment, l’ours termina tranquillement sa collation, puis regagna le chemin boisé par où il était arrivé. Alors voilà: un monde où les morts violentes par objet contondant et mal désinfecté sont relativement rares et où même les ours font de leur mieux pour se conformer aux scénarios bien établis de la culture populaire ne provoque-t-il pas en vous un immense sentiment de bonheur?
On vous laisse réfléchir à tout ça. Pendant ce temps, Actuelités termine ceci, puis s’engagera à son tour sur un chemin boisé, où il passera l’été à se gaver de fruits sauvages et de touristes imprudents. Bonnes vacances.
Paru dans le cadre de la chronique Actuelités, La Presse, vendredi 23 juin 2006
Paru dans le cadre de la chronique Actuelités, La Presse, samedi 17 juin 2006
Beaucoup d’émotions, mercredi dernier, autour du match Allemagne – Pologne, en Coupe du monde de football. C’est, bien sûr, que les deux nations ont un lourd bagage historique en terme de confrontations, ce qui a donné lieu à toutes sortes d’événements pas très gracieux à l’extérieur du terrain, tel que ces T-shirts portés par certains supporteurs allemands, sur lesquels on pouvait lire que «La conquête de la Pologne [en 1939] s’est faite en seulement 60 jours. Cette fois, elle ne prendra que 90 minutes». Dans le genre, quelles autres rencontres sportives pourraient s’avérer divertissantes?
• Israël c. Palestine (water-polo)
• Sparte c. Athènes (volleyball de plage)
• Les bactéries c. les antibiotiques (curling)
• George W. Bush c. le terrorisme (lutte gréco-romaine)
• Pierre Paradis c. Jean Charest (Roche-papier-ciseaux)
Paru dans le cadre de la chronique Actuelités, La Presse, samedi 17 juin 2006
«La loi, on l’adopte
dans ta face, pute!»: le bâillon
à la Omnikrom
Paru dans le cadre de la chronique Actuelités, La Presse, samedi 17 juin 2006
Le très respecté astrophysicien Stephen Hawking donnait mardi une conférence à Hong Kong, et son message était clair: «Sauvez-vous! Vite! Sauvez-vous, j’ai dit! Alleeeez!». Bon, il a dit tout ça d’une manière un peu moins directe, mais qui revenait essentiellement au même: «La survie de l’espèce humaine dépend de sa capacité à coloniser l’espace. La vie sur Terre est de plus en plus susceptible d’être annihilée par une catastrophe, tel qu’un réchauffement soudain de la planète, un virus fabriqué par l’homme ou un autre danger encore inconnu».
Et en cette semaine où le gouvernement Charest s’est servi du bâillon comme le petit couple Canadian Tire de son super générateur à énergie solaire, où les rhymes puériles de Black Taboo et Omnikrom ont été perçues par certains comme une menace sociale nécessitant une intervention gouvernementale, et où l’on apprenait que certains leaders musulmans ressentent apparemment le besoin d’émettre une fatwa pour rappeler que ce n’est peut-être pas une bonne idée de tuer les gens, en une semaine comme celle-là, donc, une seule question nous vient vraiment à l’esprit: on les prend où, donc, les billets pour Pluton?
Paru dans le cadre de la chronique Actuelités, La Presse, samedi 17 juin 2006
Paru dans le cadre de la chronique Actuelités, La Presse, samedi 10 juin 2006
Journaliste, commentateur culturel, conseiller littéraire, créateur de projets, éditeur, administrateur, ailier gauche, Montréalais.
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9 896
Il y a souvent quelque chose de presque mystique, dans le fait d'être tombé sur un livre précis à un moment précis de notre vie.
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