Je vois où l'auteur veut en venir, et je sais qu'il n'a pas totalement tort, mais de penser que la valeur du futur journaliste serait déterminée par sa capacité à s'époumonner sur les médias sociaux, à faire du bruit 2.0 et à accumuler les «amis» et les abonnés dans un monde où les machines à vent auraient gagné la guerre contre le sens, la profondeur et le travail discret et de longue haleine, contre la production d'information réelle et socialement utile—de penser ça, donc, ça me semble non seulement être une erreur fondamentale sur la nature et l'importance du travail journalistique, mais ça me donne aussi envie d'aller passer les prochaines décennies creux, creux dans le bois.«Ce qui fixera sa valeur économique objective, en fin de compte, ce sera peut-être l’importance de la contribution du journaliste aux liens entretenus avec sa communauté.»
Suis-je une «insupportable machine à vent du genre» ?
Votre réaction est légitime, mais j'essaie de donner dans le signal plutôt que dans le bruit.
Que faire docteur?
Y-aurait-il un espace entre tout ce qu'il y a de plus sirupeux dans le deux-point-machin et le travail discret et de longue haleine ?
Rédigé par : Mario Asselin | 29 mars 2010 à 17:11
Non, non, je ne parlais pas de vous du tout! Désolé que ma phrase puisse en donner l'impression.
J'espère profondément qu'il existe, cet espace auquel vous faites référence.
Rédigé par : Nicolas Langelier | 29 mars 2010 à 17:20