Dans le Globe and Mail d'aujourd'hui:
“If the U.S. slides away into recession, then [China] could fall apart like a house of cards,” Mr. van Batenburg says.
Le M. van Batenburg en question est responsable de la recherche pour Louis Capital, un gros courtier new-yorkais. Bien sûr, rien ne dit qu'il a raison, et que l'économie chinoise s'écroulera vraiment, si les États-Unis connaissent une récession. N'empêche, ce serait quand même intéressant d'assister à la chose, ne serait-ce que pour voir ce qu'auraient alors à dire tous les «experts» et les journalistes économiques qui chantent depuis deux ou trois ans la force économique de la Chine, et son avenir imminent en tant que puissance mondiale... Comment s'expliqueraient-ils alors? Quelles excuses donneraient-ils pour s'être trompés de façon aussi spectaculaire?
Déjà, la semaine passée, Les Affaires rapportait que l’époque des délocalisations vers la Chine tirerait peut-être à sa fin. Selon un sondage effectué auprès de 321 dirigeants d’entreprises manufacturières nord-américaines, beaucoup songent (déjà!) à déplacer leurs activités de production chinoises vers d’autres pays asiatiques, ou carrément à les rapatrier.
La Chine est peut-être un géant économique, mais c'est de toute évidence un géant aux pieds d'argiles. Il est quand même étonnant que ça, on l'ait si peu lu et entendu, dans l'océan de couverture médiatique qui a été consacré à la Chine, depuis quelques années. Peut-être parce que c'était beaucoup plus vendeur de faire peur au monde avec un péril jaune version années 00?
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9 896
Il y a souvent quelque chose de presque mystique, dans le fait d'être tombé sur un livre précis à un moment précis de notre vie.
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